Destination Saint-Jean-de-Luz
Patrimoine, histoire, culture, gastronomie et tourisme se marient pour faire de la ville basque de Saint-Jean-de-Luz une agréable cité balnéaire qui a su garder vivaces ses traditions.
Saint-Jean-de-Luz tire une certaine gloire d’avoir mariés le 9 juin 1660 le roi Louis XIV et l’infante d’Espagne, Marie-Thérèse d’Autriche. En témoignent aujourd'hui la très animée place Louis XIV et la Maison de l'infante. Mais impossible de réduire la cité, à l’histoire longue et dense, à cet évènement en son temps très médiatique. Elle a aussi profité de l’engouement du couple Eugénie/Napoléon III pour Biarritz et le littoral basque, pour se muer progressivement en une station balnéaire très animée l’été, avec ses rues commerçantes, ses halles, ses animations et ses toro de fuego.
Une baie magnifique
La ville profite, de Socoa à la colline Sainte-Barbe, d’une baie protégée des violentes intempéries marines par trois digues et d’une longue plage de sable fin. On aime ainsi, pour se déplacer ou admirer la vue depuis la mer, prendre la petite navette maritime, pratique et économique (3 € le trajet), qui en saison sillonne la baie de Ciboure au fort de Socoa et à la Digue aux chevaux.
Saint-Jean-de-Luz est aussi un port de pêche - historiquement à la baleine et la morue - toujours actif avec sa flottille artisanale réputée pour la pêche au thon et au merlu… Le thon, un allié santé… à consommer avec modération
Poissons et fruits de mer à acheter aux Halles, à la criée sur le port côté Ciboure et à déguster dans les nombreux restaurants, dont certains étoilés Michelin (Kaïku, Ekaitza à Ciboure). Le Pays Basque, auquel Saint-Jean-de-Luz sait faire honneur, est en effet réputé pour son art de vivre culinaire, sa cuisine terre-mer, ses poissons, ses charcuteries, ses fromages et… son cidre !
Bien-être : deux thalassos pour chouchouter sa santé
Le Loréamar, le centre thalasso du Grand Hôtel Posé sur la plage, ce luxueux 5* sait conjuguer le bien-être avec son spa magnifique qui dispense soins et cures thalasso tout au long de l’année, le farniente sur la très cosy terrasse Le Clipper et son restaurant gastronomique Aho Fina, qui a vu l’arrivée il y a quelques mois d’un nouveau chef plein de promesses.
Thalazur Saint-Jean-de-Luz Entièrement rénovée et modernisée, la thalasso est devenue un must servi par une situation exceptionnelle, une gamme très complète de soins et de cures, des équipements au top, un hébergement de qualité et une restauration où on a le choix entre la table gastronomique du chef Sébastien Piniello à l'Hélianthal (ex Atlantique) face à l’océan et l’Erdiko pour quelques tapas ou un bon plat du jour.
Gastronomie : on a testé…
L’Hélianthal, le restaurant de la thalasso Thalazur : une vue exceptionnelle, un service efficace et sympathique, de belles assiettes bistronomiques savoureuses et saines pour un prix maîtrisé.
Aho Fina, le restaurant gastronomique du Grand Hôtel : S’il a rendu son étoile Michelin, il entend bien rester une référence dans la cité balnéaire. Le nouveau et expérimenté chef Jean-Christophe Burlaud y marie déjà avec beaucoup de promesses un classicisme de bon aloi et une créativité toute personnelle.
- Chez Pablo : Cette institution nonagénaire est courue pour sa cuisine basque de bistrot et de partage et son accueil familier : piquillos à la morue, txangurro (araignée de mer), chipirons à l’encre, merlu frit… Compter 35à 40 euros pour un repas.
- La Table de Megumi : Elle a ouvert fin juin 2022 quai Maurice Ravel, à Ciboure. La cheffe tokyoïte Megumi Yanaze propose des mets simples (sashimi de thon rouge, curry de poisson, tonkatsu de porc, aubergines marinées…) et pleins de saveurs, avec des bouillons très parfumés.
- La Grillerie de sardines du port : Dès juin, cette sorte de« cantine » à prix serrés propose sardines grillées, thon à la plancha, salades de pays, jambon de Pays poêlé basquaise, omelette basquaise, gâteaux basques, fromage de Brebis, salades... Pas de réservation, on fait la queue !
- Pil Pil Enea, à deux pas des halles : Une carte de cuisine basque familiale peaufinée depuis 25 ans. Dans une ambiance chaleureuse, le chef Yvan Damestoy nous régale, entre autre, avec sa généreuse Marmite du pêcheur (26 €/personne) très courue des Luziens. Sympathique carte des vins.
On a aussi aimé :
- La Boucherie des Familles, dans la rue Gambetta. On s’y presse pour les viandes sélectionnées dans les fermes du Pays basque, les jambons de la vallée des Aldudes et les plats cuisinés, les volailles, les charcuteries et les conserves maison.
- La Maison Adam, née en 1660 et qui se présente comme le véritable créateur du macaron basque transmis de génération en génération, fabriqué chaque jour à la main.
- Les gâteaux basques, les mouchous parfumés, les tourons de la maison Pariès, avenue Gambetta…